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Biographie de
Jacques Massicot

l'ancêtre en terre d'Amérique

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Les Massicotte d'Amérique

(Gracieuseté de Jean-Paul Massicotte)


Plusieurs colons ont été tentés par l'aventure en Nouvelle-France, parce qu'ils étaient incapables de gagner leur vie en France ou d'y réaliser leurs ambitions. Curieusement, pour les Massicotte, descendants de l'ancêtre Jacques Massicot, il semble bien que l'idée de venir ici est due en partie au hasard.

Jacques Massicot, dont le nom deviendra Massicotte, est né en 1658. Un document le dira originaire de "St-Pierre du Gist", évêché de Saintes, en Saintonge, mais la recherche généalogique signée Edouard Zotique Massicotte précise qu'il s'agirait d'un village aujourd'hui disparu dont l'orthographe exacte était St-Pierre le Cisq. Les parents de Massicot, Jacques et Jeanne Landry avaient de la famille en Nouvelle-France.

L'étape suivante ressemble à un conte. La mère de Jacques Massicot avait une soeur. Celle-ci, mariée en 1667, à Québec, à l'âge de 19 ans, ne donne pas d'enfant à son mari, Pierre Contant ou Comptant. Le couple vit heureux. L'absence d'héritier naturel pose bientôt un problème. À qui iront les biens accumulés par Contant et sa femme?

En 1694, Pierre Contant, qui est âgé de 56 ans, n'a plus la santé d'autrefois. Le 1er avril, il fait un testament dans lequel il désigne sa femme comme unique héritière des biens qu'ils possèdent ensemble. Ce testament confirme une disposition inscrite dans leur contrat de mariage en vertu de laquelle "les successeurs et ayant cause" de Louise Landry pourraient, sans contestation, hériter des biens du couple.

Peu après, Pierre Contant s'éteignait, laissant une veuve qui, croit-on, se chargea de faire venir son neveu au Canada. Jacques Massicot s'établit donc à Batiscan. Il entre peut-être au service des Jésuites qui possèdent là, de vastes domaines, ou encore il travaille peut-être tout simplement, à mieux mettre en valeur les terres de Contant et de sa tante. Il acquiert une bonne réputation et ses amis sont nombreux. Le 28 juin 1696, dans la maison de Jean Baril, à Batiscan, ses amis attendent l'arrivée de Massicot qui vient signer le contrat de mariage le liant à Marie Catherine Baril, née à une date qui n'est pas connue. La jeune fille est issue du premier mariage de Jean Baril avec Marie Guillet. Sa belle-mère, Elisabeth Gagnon, consent avec Jean Baril, pour la bonne amitié, qu'ils portent à Marie Catherine, à lui remettre, en dot, une partie de la succession future du couple ainsi ce qui lui revient de la succession de sa mère. Le tout se chiffre par quelques centaines de livres dont "cent cinquante en deux vaches". Le 12 juillet suivant, le curé de la paroisse de Batiscan unissait Jacques Massicot et Marie Catherine Baril. Les témoins qui signent l'acte sont: le notaire François Trottain, Jean Dubois, M. de la Vigne, M. Rivard, Jean Rivard, Ls Guillet."

Selon E.Z Massicotte, le jeune couple s'établit sans doute sur les terres et dans la maison de Contant et de Louise Landry, face au fleuve, c'est là sans doute que Marie Louise. leur première enfant, vient au monde, au début du mois de juillet 1697.

Le couple n'a pas l'intention de se contenter de la terre de l'oncle. Aussi le 10 octobre, Jacques Massicot se retrouve une nouvelle fois devant le notaire François Trottain. Il obtient alors du Père Jacques Vaillant, la concession de l'une des plus vastres terres jamais concédées par les Jésuites sur la rive nord-est de la rvière Batiscan, puisque ses six arpents de large sont le double de ce qui est ordinairement concédé. Pour cette raison, une tradition familiale veut que Jacques Massicot soit venu au pays comme engagé des Pères Jésuites et qu'en récompense de ses services, ces derniers lui aient accordé une terre plus étendue égale à celle d'un fief! "Nous la donnons pour ce qu'elle vaut, écrit E. Z. Massicotte, car nous n'avons pas trouvé aucun acte qui l'appuie ou le confirme."

Heureusement pour les générations futures, les préoccupations de Massicot ne sont pas exlusivement axées sur la terre ou l'augmenttion du patrimoine matériel. La famille s'agrandit grâce à la contribution de Marie Catherine Baril, qui de julllet 1697 au mois de mai 1719, met au monde douze enfants. À l'exception de trois, Marie Angélique, née en 1708 et décédée peu après, Joseph né en 1710 et une deuxième fille prénommée Marie Angélique, les Massicot s'allieront à d'autres familles pionnières. Marie Louise épousa Pierre Bourbeau; Catherine, Antoine Trottier; Jean, d'abord Louise Trottier, puis Marie Angélique Vallée; Marie Josephte donna des enfants à Alexis Moran Douville et Marie Jeanne à François Thomas. Jacques devait être le troisième enfant Massicot à trouver du charme aux Trottier, car il épousa Marie Josephte Trottier. François devait contracter deux mariages, le premier avec Angélique Béland et le second avec Marie Josephte Cotin Duval. Antoine François-Xavier épousa Marie Renée Vallée et Marie Anne confia son coeur à Bonaventure Sauvageau.

Jacques Massicot est décédé au mois de juin 1738. Il a été suivi par Marie Catherine au mois d'octobre 1752. La famille Massicotte est encore en possession de la terre ancestrale.

Cette famille fondée par le Saintongeois JACQUES MASSICOT et par MARIE CATHERINE BARIL, s'est d'abord répandue dans la région de Batiscan, de Champlain et du Cap-de-la-Madeleine. On trouve maintenant des Massicotte dans tout le Québec et même aux Etats-Unis.

Référence: Nos Racines vol. 34, p 681

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Origine du nom Massicot/te

De Massugas, commune du département de la Gironde, arrondissement de la Réole. Massicot: péage levé sur les vins. Machicot: un chantre qui à Paris faisait les fonctions de choriste. Massicot: céruse calcinée par un feu modéré

Référence:
Origine des familles émigrées de France, d'Espagne, de Suisse. Auteur Dionne. Cote UQTR ( Université du Québec Trois-Rivières) RCS 2700 D56.

Conceptrice Françoise Veillet St-Louis